La traversée des Pyrénées de Tarascon sur Ariège à St Jean pied de Port.
Le Dimanche 24 juin a 19h Michel ARDOUIN Place et sécurise les 15 vélos. (Parfait pour le choix de la grandeur du véhicule).
En ce lundi 25 Juin, je rejoins avec Bernard GOROND le groupe du braquet Saintongeais chez Joël ROUSSET afin de compléter leur véhicule.
- à 8h 30mn nous partons avec 2 véhicules et nous rejoindrons les 2 véhicules de ST Palais sur la route, le ciel est nuageux le matin et se dégagera pour devenir chaud.
- A midi, juste avant Tarascon une pause déjeuner sur le bord de l’autoroute dans une Cafete.
- Nous reprenons la route jusqu’à la sortie de Tarascon, où nous nous arrêtons pour nous mettre en tenue et prendre nos vélos. (Séance de culs nus sur le bord de la route, nos 2 féminines trouveront un coin à l’abri de tous regards, la morale est sauve).
- Il est environ 15h nous voilà partis 21 cyclistes pour le col de Port. (Regroupement obligatoire au sommet et en bas de chaque col). Puis le col d’Agnes une dizaine de km, il fait chaud et sommes surpris par sa difficulté à le gravir, d’autant que les derniers Kms sont presque à 10%. Nous plongeons ensuite dans la vallée jusqu’à Aulus-les-Bains. , Les organismes sont fatigués et là nous décidons d’éviter le col de Latrape et de rentrer à l’hôtel à Oust directement par la vallée.
- Dans tous les hôtels c’est Joël ROUSSET qui s’occupera de la répartition, dans les chambres, de l’heure des repas, du départ le lendemain matin. Un local est mis à notre disposition pour nos vélos. Tous les soirs un briefing.
- Après une bonne douche, une bonne bière en attendant le repas.
Le mardi 26,
- Départ pour les cols de la Core , du Portet d’Aspet et du col de Mente. Il commence à faire très chaud, la pause déjeuner est la bienvenue.
- Joël ROUSSET s’occupera là encore du choix des restaurants improvisés ou enverra en éclaireur l’un de nos accompagnateurs. Nous avons toujours très bien mangé.
- L’après–midi nous attaquons le col de Peyresoudre la chaleur est intense (33°) le goudron fond par endroit. Après les quelques rampes du début, je découvre les grands faux plat de 5 à 6%, l’eau de mon bidon est chaude, je ne puis me désaltérer convenablement, j’ai la gorge sèche je ne peux même pas avaler ma salive, je suis collé à la route, j’essaie de me relancer à plusieurs reprises en mettant du braquet mais je n’avance pas plus. Enfin sur le coté gauche de la route de l’eau fraîche coule, je remplis mon bidon et me désaltère un peu.
- Pascal RIVET passe et me lance « GREG tu as mis le pied à terre ». Dans ma tête je pense que je vais le reprendre avant le sommet, mais je n’y arriverai pas. Yann, Daniel, Joël LABROUSSE et un autre Saintais sont déjà devant.
- Je repars et les véhicules assistants qui ont monté quelques uns d’entre-nous, nous encouragent, nous arrosent à l’occasion sur notre demande. Mon téléphone placé dans la sacoche sur mon cadre n’en survivra pas.
- Avant les 4 derniers kms où la pente devient plus raide, je m’arrête à nouveau pour satisfaire un besoin naturel. Un Saintais me rejoint et abandonne.
- Je repars seul, un nuage cache le soleil la température baisse, je retrouve un peu mes jambes et je gravis les dernières rampes sans trop de difficultés.
- Partis 21, 9 arriveront à vélo au sommet. Bravo les filles. La chaleur fut notre principale ennemie
- Tout le monde reprendra son vélo pour effectuer la descente jusqu’à Bordères Louron.
- La douche, une bonne bière, un bon dîner et une bonne nuit.
Le Mercredi 27.
- Au départ une dizaine de cyclos décide d’éviter la hourquette d’Ancizans réputée difficile pour ne monter que le Tourmalet.
- Les premières rampes de la Hourquette sont certes assez pentues (+de 10%), la suite se monte plus facilement. Je suis étonné, il me semble que tout le monde a bien récupéré de la fatigue de la veille.
- Nous effectuons la descente sur Payolle, puis sur Ste Marie de Campan.
- Je reste à l’arrière avec Myriam, Daniel, Bernard et 2 ou 3 Saintais qui descendent plus sagement, pensant que la tête du groupe nous attendrait à Ste Marie de Campan pour débuter la montée ensemble. En bas personne !!!!
- Nous prenons le temps de nous restaurer un peu, et débutons la montée ensemble. La tête du groupe a au moins 20mn d’avance. Daniel en bon mari effectuera la montée avec sa Myriam. Arrivés au dessus de Artigue la grosse difficulté se dresse devant nous, si j’ai quelques longueurs d’avance, j’ai besoin d’eau fraîche, je m’arrête à la cascade d’eau qui coule d’un pareavalanche et Bernard me rejoint. Je l’attends et continuons la montée ensemble.
- Nous passons la Mongie , la Mondia et là, apercevons l’un des nôtres 4 à 5 lacets plus haut. Je fais le pari à Bernard de le rejoindre avant le sommet. Il me dit : impossible il est trop loin. Donc je puise en moi les forces nécessaires pour maintenir le rythme voir si possible accélérer. Bernard et moi nous nous relayons et nous reprenons du terrain. A 2 lacets du haut, nous avons encore 1 lacet de retard, alors dans le dernier virage je décide d’enlever 2 dents et de finir au sprint, il me manquera 10mètres à l’arrivée.
- Tout le monde montera le Tourmalet c’est magnifique.
- Nous déjeunerons au restaurant situé dans la descente coté Barèges.
- Après le déjeuner nous descendons sur Luz- St Sauveur, Arcizans, pour rejoindre l’hôtel à Aucun, il fait très chaud (42°), les maillots sont ouverts et nous avons l’impression de traverser des boules de feu. Dans un village nous nous rafraîchissons à une fontaine où coule de l’eau fraîche.
Le Jeudi 28.
- Nous partons à 8h30mn, il fait très beau et attaquons tout de suite le Soulor. En descendant le Soulor pour rejoindre l’Aubisque, nous pouvons admirer sur notre droite le cirque du Litor.
- D’ailleurs durant tout le parcours, nous avons pu admirer les superbes panoramas qui se sont déroulés devant nous.
- Nous franchissons le col de l’Aubisque sans trop de peine et nous descendons sur Laruns pour rejoindre le col de Marie Blanque un peu plus difficile. Et pourtant, de ce coté il n’est pas trop dur. Nous attendons tout le monde pour repartir, et malgré l’altitude il fait chaud.
- Beaucoup de monde au sommet, Allemands, Espagnols, Anglais etc… .
- Nous sommes prévenus que la descente est dangereuse par sa forte pente. Je me lance comme tout le monde, comme j’ai pris de l’assurance je double plusieurs d’entre nous et Pascal RIVET qui descend prudemment. Quelques virages après, malgré le vent dans mes oreilles, j’entends comme un coup de fusil, mais je n’y fais même pas attention je suis concentré sur mon vélo.
- Arrivés en bas au regroupement et après quelques minutes nous sommes informés que Pascal a chuté dans un virage, son pneu avant a éclaté. Il sera pris en charge par notre médecin urgentiste Alain NEAUD qui l’accompagnera aux urgences pour effectuer les soins nécessaires. Malgré qu’une chute de vélo provoque des égratignures, des coupures, des brûlures et des traumatismes, les premières informations sont assez rassurantes et seront confirmées par la suite. Pascal nous rejoindra à l’hôtel le soir, pansement apparent sur tout le coté droit, je suppose qu’il souffre mais il ne le montre pas.
Le vendredi 29.
- Le matin le temps est couvert, il a plu pendant nuit, les routes sont humides.
- Yann en solidarité pour son ami Pascal ne reprendra pas son vélo, il restera avec lui et Jean-Claude dans le véhicule d’accompagnement.
- Les organismes étant quelque peu fatigués, nous décidons d’éviter le col de Bargagui et du Burdincurutcheta. Nous passons par le col d’Osquich pour rejoindre St Jean Pied de Port.
- Mais Joël fidèle à son sens de l’organisation, pour éviter la grande route, nous trouve un raccourci. A partir de St-Just-Ibarre à gauche, nous passons par le point de vue de Hosta, le col des Palombières et Lecumberry. Quelle ne fût pas notre surprise ? Nous empruntons des portions de route à 10, 11 voir 15% humides et jonchées de bouses de vaches fraîches. Joël n’avait pas prévu.
- Arrivés au restaurant, nous déjeunons. Nous sommes stationnés sur un grand parking et c’est là que se termine notre randonnée. Un peu de toilette, nous nous changeons et il faut remettre tous les vélos dans les véhicules, les sécuriser comme pour le départ.
- Un grand respect pour nos 2 féminines Françoise et Myriam qui ont suivi allègrement.
- Merci à Joël Rousset et à Michel Ardouin pour l’organisation, et à tous les accompagnateurs qui étaient toujours-là pour prendre nos surplus de vêtements, nous donner à boire et à manger.
- Dans ce résumé, j’ai essayé de relater nos parcours et vous faire part de la manière dont j’ai vécu cette superbe randonnée (c’était un rêve pour moi). Merci à tous les participants pour votre gentillesse et votre coopération clé de la réussite.
GREG
J'espère que des photos viendront se joindre à ce résumé, je compte beaucoup sur Florence.
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